Qu'est ce que le Coronavirus ?
Face à l’épidémie , il existe des gestes simples pour préserver votre santé et celle de votre entourage :
Les coronavirus sont une grande famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des Coronavirus) à des pathologies plus sévères comme le MERS-COV ou le SRAS.
Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau Coronavirus, nommé SARS-CoV-2. La maladie provoquée par ce coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé - OMS. Depuis le 11 mars 2020, l’OMS qualifie la situation mondiale du COVID-19 de pandémie ; c’est-à-dire que l’épidémie est désormais mondiale.
Les symptômes principaux sont la fièvre ou la sensation de fièvre et la toux.
La perte brutale de l’odorat, sans obstruction nasale et disparition totale du goût sont également des symptômes qui ont été observés chez les malades.
Chez les personnes développant des formes plus graves, on retrouve des difficultés respiratoires, pouvant mener jusqu’à une hospitalisation en réanimation et au décès.
Il n’existe pas de vaccin contre le coronavirus COVID-19 pour le moment. De nombreux laboratoires travaillent sur l’élaboration de vaccins, mais ceux-ci ne devraient pas être disponibles avant
plusieurs mois.
Concernant les traitements, plusieurs sont en cours d’évaluation en France, en lien avec l’OMS pour être utilisés contre le coronavirus COVID-19. Dans l’attente, le traitement est symptomatique,
c’est-à-dire qu’on traite les symptômes et non pas directement le virus.
De manière générale, l’auto-médication par anti-inflammatoires doit être proscrite. De plus, il semblerait que les anti-inflammatoires non stéroïdiens pourraient être un facteur d’aggravation de l'infection. Ainsi, dans le cas d’une infection au coronavirus COVID-19, le paracétamol est recommandé. Si vous êtes déjà sous anti-inflammatoires ou en cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou consultez le site https://www.covid19-medicaments.com (réalisé avec le Réseau Français des Centres Régionaux de Pharmacovigilance).
La maladie se transmet par les gouttelettes (sécrétions projetées invisibles lors d’une discussion, d’éternuements ou de toux). On considère donc qu’un contact étroit avec une personne malade est
nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures de protection. Un des
autres vecteurs privilégiés de la transmission du virus est le contact des mains souillées par des gouttelettes.
C’est donc pourquoi les gestes barrières et les mesures de distanciation sociale sont indispensables pour se protéger de la maladie.
Le délai d’incubation est la période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes. Le délai d’incubation du coronavirus COVID-19 est de 3 à 5 jours en général, il peut toutefois s’étendre jusqu’à 14 jours. Pendant cette période, le sujet peut être contagieux : il peut être porteur du virus avant l’apparition des symptômes ou à l’apparition de signaux faibles.
Les premières personnes à avoir contracté le virus s’étaient rendues au marché de Wuhan dans la Province de Hubei en Chine. La maladie semblerait venir d’un animal (zoonose) mais l’origine n’a pas été confirmée.
A ce jour il n’existe pas d’arguments scientifiques suffisamment robustes en cette faveur. Les travaux de recherche se poursuivent aujourd’hui pour mieux connaître le virus. Il convient de rappeler que la grande majorité des mutations des virus sont neutres, et le reste plus souvent bénéfiques pour l’Homme que l’inverse. En effet, dans la majorité des épidémies, les virus évoluent vers moins de dangerosité mais plus de diffusion.
Le virus circule-t-il dans l’air ?
Non, le virus ne peut pas vivre dans l'air tout seul. Le coronavirus responsable du COVID-19 se transmet par les gouttelettes, qui sont les sécrétions respiratoires qu’on émet quand on tousse,
qu’on éternue ou qu’on parle.
Le virus ne circule pas dans l’air tout seul mais peut atteindre une personne à proximité (située à moins d’un mètre) ou se fixer sur une surface souillée par les gouttelettes, comme les mains ou
les mouchoirs. C’est pour cela qu’il est important de respecter les gestes barrières et les mesures de distanciation sociale.
Combien de temps le Covid-19 peut-il vivre sur une surface ?
Dans des conditions propices à sa survie, le virus pourrait survivre, sous forme de traces, plusieurs jours sur une surface. Toutefois, ce n’est pas parce qu’un peu de virus survit que cela est
suffisant pour contaminer une personne qui toucherait cette surface. En effet, au bout de quelques heures, la grande majorité du virus meurt et n’est probablement plus contagieux. Pour rappel, la
grande transmissibilité du coronavirus COVID-19 n’est pas liée à sa survie sur les surfaces, mais à sa transmission quand on tousse, qu’on éternue , qu’on discute ou par les gouttelettes
expulsées et transmises par les mains. C’est pour cela qu’il est important de respecter les gestes barrières et les mesures de distanciation sociale.
Les moustiques peuvent-ils transmettre le virus ?
Non il n’existe aucune preuve de transmission du virus à travers les moustiques, ou tout autre animal d’ailleurs. Le coronavirus COVID-19 se transmet entre humains, via les gouttelettes
respiratoires.
A ce jour, il n’a pas été rapporté de contamination par l’eau. Cette maladie est à transmission interhumaine par la voie des gouttelettes (toux, éternuements, mains souillées). La source du virus n’est pas encore identifiée mais elle semble être d’origine animale.
Il n'existe aucune preuve que les animaux domestiques jouent un rôle dans la propagation du coronavirus COVID-19. De plus, le passage du coronavirus COVID-19 de l’être humain vers une autre espèce animale semble peu probable.
Au vu des informations disponibles, le passage du Coronavirus COVID-19 de l’être humain vers une autre espèce animale semble actuellement peu probable, et la possible contamination des denrées
alimentaires d’origine animale (DAOA) à partir d’un animal infecté par le COVID-19 est exclue. Les aliments crus ou peu cuits ne présentent pas de risques de transmission d’infection
particuliers, dès lors que les bonnes règles d’hygiène habituelles sont respectées lors de la manipulation et de la préparation des denrées alimentaires.
Les femmes enceintes sont-elles des personnes à risque ?
Les femmes enceintes sont de manière générale des sujets fragiles et qui nécessitent une grande attention. Les premières informations sur l’impact du coronavirus chez les femmes enceintes et le
fœtus sont cependant rassurantes. Toutefois, par précaution, le Haut Conseil de Santé Publique a classé les femmes enceintes à partir du 3ème trimestre comme
personnes à risque.
Les mesures annoncées par le Président de la République ont pour objectif freiner la progression de l’épidémie. Dès lors, la vitesse de propagation du virus se ralentit et permet de limiter le
nombre de personnes atteintes en même temps par le virus. Dans cette stratégie, le type de personnes atteintes par le virus, et la répartition des cas simples, notamment en fonction de l’âge ou
de l’existence de plusieurs maladies n’est pas modifié. Les études internationales nous montrent que si les personnes fragiles sont les plus à risque de développer une forme grave d’infection au
Coronavirus, l’ensemble de la population peut également être concernée. La notion de seconde vague évoquée par le Président de la République se fonde sur les observations scientifiques montrant
que les sujets jeunes, au début de leur contamination, présentent des symptômes peu graves, mais qu’après environ une semaine d’évolution, certains présentent des atteintes plus sévères,
nécessitant de possibles hospitalisations.
La chloroquine est-elle vraiment un remède miracle contre le Coronavirus ?
A ce stade, l’efficacité de la chloroquine dans le traitement de l’infection à COVID-19 n’a pas été scientifiquement démontrée. Le Haut-Conseil de Santé Publique recommande de ne pas utiliser ce
traitement en l’absence de recommandation à l’exception des cas graves à l’hôpital, sur décision collégiale des médecins, et sous surveillance stricte.
Le Haut Conseil exclut toute prescription dans la population générale et pour des formes non sévères en l’absence de toutes données probantes pour le moment.
Le ministre de la Santé et des Solidarités prendra prochainement un arrêté pour encadrer l’utilisation du médicament, qui sera accessible aux équipes hospitalières qui le souhaitent pour
l’utiliser selon ces orientations précises. Il ne s’agit pas d’une autorisation de mise sur le marché ni d’une d’une utilisation libre. D’importantes études cliniques, sur plusieurs milliers de
malades en Europe dont 800 malades en France, sont en cours pour identifier le ou les traitements les plus efficaces.
Le Président de la République a fait un point avec des médecins, des scientifiques, des responsables de laboratoires mobilisés pour la recherche contre le coronavirus et les responsables du
consortium REACTing, coordonné par l’INSERM et placé sous l’égide
d’Aviesan, l’alliance de recherche en sciences du vivant et santé, et mandaté par le Gouvernement pour coordonner l’effort de recherche. Le
monde de la recherche est totalement mobilisé. Afin de soutenir l’effort de recherche, le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et
de l’Innovation ont annoncé le 5 mars 2020 débloquer 5.5 millions d’euros supplémentaires dédiés au soutien et à la coordination de la réponse scientifique à la propagation du virus, portant
l’effort global à 8 millions d’euros.
De nombreux programmes français et européens et des essais cliniques, sont en cours afin d’améliorer le diagnostic, la compréhension et la prise en charge de cette maladie. Par ailleurs, des
équipes travaillent sur plusieurs pistes de traitement à Paris, Marseille ou encore Lyon ; les protocoles ont commencé. Des équipes sont également à pied d'œuvre pour inventer un vaccin, qui
pourrait voir le jour dans les prochains mois.
Par ailleurs, le président de la République a annoncé le 19 mars la mise en place d’un fonds d’urgence de 50 millions d’euros pour lutter contre l’épidémie ainsi que le réinvestissement de 5
milliards d’euros supplémentaires dans la recherche sur les dix prochaines années.
Les tests ne servent pas à mesurer, mais à contenir l’épidémie. En phase épidémique, le principe est de ne plus tester systématiquement. Il n’y pas de droit à être dépisté, et pas d’avantage
particulier à le faire pour la population générale.
Comme le font la plupart des pays et comme le recommande la Commission européenne, les tests sont donc actuellement réservés à des publics prioritaires qui sont :
4 000 tests sont effectués chaque jour sur ces personnes. Au total, 60 000 tests ont été effectués en France depuis le début de l’épidémie et 120 laboratoires sont maintenant en capacité de
réaliser des tests.
Pourquoi tous les patients qui ont des symptômes ne sont-ils pas testés ?
Devant l’augmentation actuelle du nombre de cas, la recherche systématique de contacts est devenue inutile. Tester tous les patients présentant des symptômes conduirait à saturer la filière de
dépistage alors que pour les cas graves et les structures collectives de personnes fragiles, le dépistage permet toujours de prendre des mesures immédiates (par exemple pour prévenir la diffusion
du virus au sein d’un hôpital lorsqu’un patient est hospitalisé). Le décompte des cas ne se fonde plus uniquement sur les cas diagnostiqués biologiquement, mais sur des estimations
épidémiologiques, comme cela se fait pour la grippe tous les ans (nombre de consultations, nombre de cas graves ou de décès…). Ces modifications reflètent donc une volonté d’adapter la réponse en
fonction de l’évolution de la propagation du coronavirus dans les différents territoires.
Pour les populations concernées (cf question précédente), il y a plusieurs possibilités de tests :
Concernant les patients non testés,ils seront diagnostiqués COVID-19 sur signes cliniques par un médecin. Les modalités de prise en charge médicale entre patients testés ou non restent identiques.
Le ministre des Solidarités et de la Santé, tient un point presse
quotidien pour vous informer sur l’évolution de la situation en France.
Les informations du jour :
Retrouvez le point épidémiologique quotidien sur Santé publique France.
Un hôpital de référence a été désigné dans chacun des départements et régions d'outre-mer.
La prise en charge par les autorités sanitaires de cette maladie est identique sur l’ensemble du territoire national, dans les territoires d'outre-mer comme dans l'hexagone.
En Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie, où les gouvernements sont compétents en matière de santé publique comme de gestion de crise, l'État réaffirme son soutien plein et entier aux
collectivités pour les accompagner dans la lutte contre ce virus.
Vie quotidienne
Le 16 mars 2020, le Président de la République a décidé de prendre des mesures pour réduire à leur plus strict minimum les contacts et déplacements sur l’ensemble du territoire à compter du mardi 17 mars à 12h00, pour quinze jours minimum. Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et sur attestation uniquement pour :
Le secrétariat d’Etat au Numérique a recensé l’ensemble des offres gratuites des plateformes numériques susceptibles de vous accompagner
pendant cette période de confinement : télétravail, connectivité, apprentissage, livraison, téléconsultation, accès à l’information et au divertissement.
Retrouvez l’ensemble de ces offres sur la plateforme dédiée www.mobilisation-numerique.gouv.fr
Que se passe-t-il si je ne respecte pas les mesures de confinement ?
100 000 policiers et gendarmes sont chargés de s’assurer que chaque personne soit en possession de son attestation pour quitter son
domicile, sur l’intégralité du territoire national avec des points de contrôle fixes et mobiles en particulier dans les gares et les aéroports.
Si vous ne respectez pas cette obligation, vous vous exposez à une amende de 135 euros avec une possible majoration à 375 euros et 1 500
euros en cas de récidive.
Des reconduites à domicile auront-elles lieu ? Comment seront organisés les contrôles ?
Il sera infligé une contravention et on demandera aux personnes de retourner chez elles mais il n’y aura pas de reconduite à
domicile.
Sera-t-on suivi par les forces de l’ordre pour vérifier qu'on fait bien ce qu'on a dit ?
Les forces de l’ordre exercent des missions de contrôle fixe et dynamique sur l’ensemble du territoire. Les documents présentés par les
personnes en déplacement pourront donner lieu à des contrôles plus approfondis au besoin.
Doit-on déclarer le lieu où nous sommes confinés ?
Lors d’un contrôle par les forces de l’ordre vous devez indiquer votre lieu de confinement s’il vous est demandé afin que la nature de
votre déplacement puisse être vérifiée.
Est-il indispensable d'imprimer l'attestation ou peut-on la remplir sur mobile/ordinateur et la présenter directement depuis son
smartphone ?
Il existe deux documents différents permettant de se déplacer :
Par ailleurs, la carte professionnelle des professionnels de santé (médecins, soignants, pharmaciens), des forces de sécurité et de
secours (policiers, gendarmes et pompiers), des élus, des magistrats etc. et des journalistes, peut être utilisée pour se rendre sur son lieu de travail. Elle ne constitue pas pour autant un «
passe-droit » permettant de s’exonérer des règles applicables aux déplacements personnels, et de la présentation pour ceux-ci de l’attestation de déplacement dérogatoire.
Je n'ai pas d’imprimante chez moi, comment faire ?
L’attestation de déplacement dérogatoire peut être au choix imprimée ou rédigée sur papier libre selon le modèle téléchargeable en
ligne. En revanche, l’attestation employeur doit être visée par l’employeur.
Dois-je recopier l’entièreté de l’attestation ou puis-je simplement inscrire le motif de ma sortie sur papier libre
?
Il est nécessaire de recopier :
C’est à imprimer tous les jours ou juste une fois ?
Pour chaque déplacement, une attestation de déplacement dérogatoire doit être renseignée et signée le jour même du déplacement : cette
attestation n’est donc valable qu’une fois et doit être renouvelée au besoin.
On ne précise pas l'heure du déplacement ?
L’attestation de déplacement dérogatoire ne prévoit pas de mention d’heure du déplacement. C’est à chacun, en responsabilité, de réduire
au maximum son temps de déplacement afin de limiter le plus possible ses contacts. En revanche, lors d’un contrôle, les forces de l’ordre pourront inscrire l’heure du contrôle, afin que la même
attestation ne puisse pas servir pour un second déplacement au cours de la même journée.
L’attestation de l’employeur, elle, a une validité permanente.
Peut-on écrire au crayon à papier et gommer ?
L’attestation de déplacement dérogatoire est à usage unique. Elle doit donc être renseignée à l’aide d’un stylo à encre indélébile et
doit être renouvelée pour chaque déplacement.
J’ai des problèmes pour me déplacer. Puis-je bénéficier de la même attestation que mon accompagnateur ?
Non, l’attestation dérogatoire de déplacement est nominative. Chacun doit remplir une attestation différente, en indiquant le motif et
la date de sortie. Chacun doit disposer également de son titre d’identité.
Quand c'est la même activité réalisée plusieurs fois, elle doit être automatiquement indiquée à la date du jour sur le formulaire
?
Il convient de limiter le plus possible les déplacements. Ainsi il sera nécessaire de réaliser une déclaration signée à la date du jour,
pour chaque déplacement personnel.
Peut-on cocher plusieurs cases et grouper ses sorties ?
Vous êtes incités à limiter vos sorties aux cas limitatifs énumérés, donc il est conseillé de grouper vos sorties et il est donc
possible d’indiquer plusieurs motifs.
L’attestation implique qu’on doive toujours sortir avec une pièce d’identité ?
Il est obligatoire de disposer de sa pièce d’identité pendant les déplacements afin que les contrôles puissent être réalisés par les
forces de l’ordre.
Pour les enseignants qui accueillent les enfants de soignants, leur faut-il un justificatif en plus de l'attestation
?
Les enseignants qui accueillent des enfants de soignants n’ont pas besoin de justificatif complémentaire.
Comment font les personnes illettrées ?
Les personnes illettrées peuvent faire appel à un proche, un voisin ou une connaissance. Au besoin, elles peuvent se rendre dans le
commissariat ou la brigade de gendarmerie la plus proche de leur domicile pour être accompagnées dans la rédaction de leur attestation de déplacement dérogatoire.
Certaines catégories de personnes sont-elles exemptées de cette attestation ?
Non. Mais la carte professionnelle des professionnels de santé (médecins, soignants, pharmaciens), des forces de sécurité et de secours
(policiers, gendarmes et pompiers), des élus, des magistrats etc. et des journalistes peut être utilisée pour se rendre sur son lieu de travail.
Non, je reste chez moi et je fais du télétravail.
Si le télétravail n’est pas possible je peux me rendre au travail en transports ou par mes moyens personnels, muni d’une attestation et
d’une carte d’identité.
Mon employeur est tenu d’adapter mon travail pour assurer ma sécurité si le télétravail est impossible dans mon
secteur.
A-t-on le droit de prendre un train pour un déplacement professionnel ?
Oui, à condition qu'il s'agisse d'un déplacement professionnel indispensable et ne pouvant être différé.
Si le télétravail n’est pas possible, le travail est-il possible pour tous ?
Oui, mis à part évidemment si vous êtes affecté par le Coronavirus ou si vous êtes une personne dite à risque (personnes enceintes,
souffrant de maladies chroniques ou d’insuffisances cardiaques, âgées, immunodéprimées ou fragiles… la liste complète est sur www.ameli.fr), ou si vous devez garder vos
enfants.
Le Gouvernement a interdit les déplacements et les activités qui génèrent des rassemblements publics (commerce, restaurants, spectacles,
cinéma, manifestations sportives, salons, etc) pour éviter la propagation du virus. Seuls restent autorisés, les services « essentiels » c’est à dire les commerces alimentaires, les pharmacies
etc.
Les autres activités économiques ne font pas l’objet de restriction. Elles doivent quand c’est possible s’exercer par télétravail. Quand
ce n’est pas possible, employeurs comme salariés doivent impérativement, comme dans leur vie quotidienne, respecter les gestes barrière (se laver les mains, tousser ou éternuer dans son
coude ou un mouchoir, jeter les mouchoirs en papier usagés…), et les règles de distanciation de plus d’un mètre entre chaque collègue et avec la clientèle.
Les entreprises doivent par ailleurs adapter leur organisation pour limiter au strict nécessaire les réunions, éviter les regroupements
de salariés dans des espaces réduits, éviter les déplacements…
Je suis en formation, que faire ?
Pour garantir le lien continu et régulier avec les stagiaires de la formation professionnelle et d’éviter ainsi les ruptures de
parcours, le ministère du Travail travaille, avec Régions de France, à la mise à disposition pour les organismes de formation de ressources pédagogiques, à la fois sous la forme de plateformes et
solutions techniques permettant de diffuser, d’animer des formations et d’assurer le lien pédagogique, et sous la forme de contenus de formation et d’éléments de méthodes pour faciliter la
formation à distance.
Le type de ressources mobilisables et les accès à ces ressources seront proposés cette semaine, à la fois sur le site du ministère du
Travail et de Régions de France.
Dans tous les cas, et notamment lorsque le lien avec les stagiaires qui ont débuté leur formation ne pourra pas être maintenu, le
ministère du Travail et Régions de France prendront les dispositions pour maintenir le niveau de rémunération des stagiaires durant toute la période de report.
Mon contrat de travail s’arrête pendant la période confinement. Pourrai-je prétendre aux allocations chômage
?
Les conditions pour bénéficier des allocations chômage ne changent pas pendant la période de confinement. Vous pourrez prétendre aux
allocations chômage en vous inscrivant à Pôle Emploi, à conditions de remplir notamment les conditions suivantes :
Je suis en fin de droits de chômage, que faire ?
La situation de confinement imposée aux Français a pour effet de ralentir considérablement l’activité économique, et de limiter les
opportunités de reprise d’emploi.
Dans ce contexte, le Gouvernement a décidé de prolonger la durée d’indemnisation des personnes dont les droits prennent fin durant la
période de confinement. L’indemnisation sera automatiquement prolongée jusqu’à la fin de cette période de confinement.
Dois-je me rendre à mon entretien prévu pendant la période de confinement ?
Si cet entretien a été fixé avant la période de confinement, vous ne devez pas vous déplacer en agence. Vous pourrez vous voir proposer
un contact par téléphone ou e-mail avec votre conseiller.
Est-ce que je peux être contrôlé par Pôle emploi pendant la période de confinement ?
Le contrôle de la recherche d’emploi est suspendu pendant toute la période de confinement. Aucun demandeur d’emploi ne sera radié ou
sanctionné pendant cette période.
Tous ceux qui doivent faire maintenant ou prochainement une déclaration trimestrielle de ressources sont encouragés à le faire par
internet. Cependant, toute personne dans l’incapacité de renouveler sa déclaration trimestrielle auprès des services des CAF verra le versement des prestations auxquelles elle avait droit
jusqu’alors automatiquement renouvelé. Ce dispositif mis en place par les CAF permettra la continuité des droits pour celles et ceux qui en ont besoin.
Sont en particulier ainsi concernés : le revenu de solidarité active (RSA), le revenu de solidarité (RSO) dans les Outre-mers,
l’allocation adulte handicapés (AAH), l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), et l’ensemble des aides sociales versées sous condition de ressource par les CAF. Les aides au
logement seront automatiquement maintenues.
Par ailleurs, les droits à l’allocation adulte handicapées (AAH) et à l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) qui
arriveraient à échéance seront automatiquement prorogés de six mois.
De la même manière, les droits à la complémentaire santé solidaire et de l’aide au paiement d’une assurance complémentaire de santé dont
le bénéfice expirera au cours des prochains mois seront prolongés de 3 mois.
Ces dispositions sont intégrées dans le projet de loi d’urgence sanitaire présenté au Parlement cette semaine.
Les supermarchés et épiceries resteront ouverts. Leur approvisionnement en produits alimentaires et de première nécessité sera garanti dans les jours et les semaines à venir et les règles du
travail de nuit notamment, seront assouplies pour les magasins. Il n’y a donc aucun risque de rationnement et il faut éviter la surconsommation préventive. Les espaces culturels et les cafétérias
de la grande distribution seront fermés.
Dans la rue et dans le magasin, je dois respecter une distance de 1 mètre avec les gens qui m’entourent et mettre en oeuvre les gestes barrières en avant d’y aller et en rentrant.
La liste des établissements qui bénéficient d’une dérogation pour rester ouverts se trouve dans la rubrique “Les établissements fermés”.
Les marchés alimentaires ouverts sont-ils autorisés ?
Les marchés alimentaires en milieu ouverts sont désormais fermés sauf dérogation préfectorale, sur avis ou demande du maire, si le marché est l’unique fournisseur en produits frais de la ville et
que les mesures de sécurité sont respectées.
Puis-je aller faire mes courses loin de chez moi ?
La règle est le déplacement bref et à proximité du domicile. Cependant, si vous n'avez pas d'autre possibilité pour vous ravitailler, vous pouvez aller faire des courses loin de votre domicile,
pour des achats de première nécessité.
Peut-on être contaminé en touchant un caddie de supermarché ?
Oui mais c’est peu probable. Les caddies, comme toutes les surfaces, peuvent servir de support au virus s'ils sont souillés par des gouttelettes respiratoires d’un sujet contaminé. Le virus peut
rester quelques heures sur une surface comme un caddy, mais en quantité faible. En appliquant les mesures barrières (se laver les mains notamment) et en nettoyant le caddy avec une lingette, le
risque devient négligeable.
Ecoles, collèges, lycées et universités du pays sont fermés depuis le lundi 16 mars, et ce au moins jusqu'aux vacances de printemps. Cela concerne plus de 12 millions d'élèves et 2,6 millions
d'étudiants. Trois à quatre heures d'enseignement par jour - exercices en ligne, "classe virtuelle" en visioconférence - doivent être proposées. Les examens et les concours de recrutement sont
reportés.
Tous les étudiants en santé qui souhaitent proposer leur aide pour la gestion de crise peuvent se signaler auprès de leur université (par exemple, apporter un appui aux centres d’appels du
15).
Un service de garde sera mis en place par département, pour les personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire.
Dans le cadre des fermetures d’écoles, si vous êtes parent d’un enfant âgé de moins de 16 ans vous pouvez bénéficier d’un arrêt maladie indemnisé, si vous ne pouvez pas bénéficier d’un
aménagement de vos conditions de travail vous permettant de rester chez vous pour garder votre enfant.
A noter qu’un seul des deux parents peut bénéficier d’un arrêt dans ce contexte.
La procédure est la suivante :
Dois-je continuer de rémunérer mon assistante maternelle ?
En tant que particulier-employeur vous êtes lié par un contrat avec la personne qui garde votre enfant. Les assistante maternelle peuvent toutefois bénéficier des mesures de chômage partiel. Vous
êtes donc tenu de lui payer 80% de son salaire qui vous sera remboursé ultérieurement.
Puis-je rendre visite à une personne âgée ?
Les visites aux personnes fragiles et âgées à domicile comme dans les établissements médico-sociaux sont suspendues. Les mineurs et les personnes malades ne peuvent plus accéder à ces
établissements, maternités comprises. En revanche, les services de soins et d’accompagnement à domicile continuent à intervenir auprès des plus fragiles lorsque cela est nécessaire ; ils doivent
néanmoins appliquer les gestes barrières avec une attention extrême.
A l'instar des pharmacies, les cabinets de médecine resteront ouverts tout comme les centres d’IVG, mais attention : il est demandé aux personnes qui ressentent les symptômes du Coronavirus de ne
pas se rendre au cabinet de leur médecin de ville. En cas de symptômes légers (fièvre et toux), il faut d’abord appeler son médecin traitant ou opter pour une téléconsultation. Si les symptômes
s’aggravent au bout de quelques jours avec l'apparition de symptômes respiratoires, il faut appeler le 15.
Les commerces de matériel médical restent ouverts vous pouvez donc vous rendre chez l’opticien par exemple.
Je n’ai plus de pilule contraceptive, comment faire ?
Suite au décret paru au journal officiel le 15 mars dernier relatif aux mesures mises en place par le gouvernement pour lutter contre la propagation du coronavirus, les Françaises et les Français
peuvent se voir délivrer leurs médicaments jusqu’au 31 mai, et ce sans renouvellement d’ordonnance.
Ainsi, Les pharmaciens sont autorisés à délivrer la pilule contraceptive aux femmes dans l’impossibilité de faire renouveler leur ordonnance, sur simple présentation de leur ancienne
ordonnance.
Les centres d’interruption volontaire de grossesse (IVG) sont-ils ouverts ?
Les médecins en ville et les sages-femmes sont autorisés à conseiller les femmes et leurs partenaires sur les questions de contraception. Ces mêmes professionnels conventionnés avec un
établissement de santé sont habilités à réaliser des IVG médicamenteuses sans passer par l’hôpital.
Les interruptions de grossesse sont considérées comme des interventions urgentes par le ministère des Solidarités et de la Santé. Leur continuité doit être assurée. Le Planning Familial maintient
son numéro vert, 0800 08 11 11, pour répondre à toute question à ce propos.
Toutes les capacités hospitalières nationales et le maximum de médecins et de soignants sont mobilisés ; les consultations et les soins "non essentiels" sont reportés dans les hôpitaux.
Les restaurants ont fermé leurs portes le dimanche 15 mars, comme tout comme les bars, brasseries, cafés et discothèques, jusqu'à nouvel ordre. En revanche les activités de vente à emporter et de livraison sont maintenues dans les restaurants et débits de boissons, avec la recommandation d'éviter tout contact.
Les cinémas sont fermés, tandis que tous les événements culturels et sportifs ont été annulés et les rassemblements publics de plus de 100 personnes ont été interdits à l'échelle nationale. Ce chiffre peut tomber à 50 dans les zones les plus touchées (arrêtés préfectoraux comme Haut Rhin, Oise etc ...). Les musées, théâtres, opéras, piscines sont également fermés. Les salles de sport sont également fermées.
Je ne peux pas aller à une fête ou recevoir chez moi en dehors des membres de mon foyer. Je ne peux pas non plus organiser mon mariage.
Contrôles techniques voitures arrivant à échéance pendant la période de confinement : y-aura-t-il une prorogation du délai ?
Les entreprises d’entretien et réparation de véhicules automobiles, de véhicules, engins et matériels agricoles, de commerce d'équipements automobiles et de commerce et réparation de motocycles
et cycles restent ouverts. Il est donc possible de procéder à un contrôle technique réglementaire si vous ne pouvez pas le reporter. Dans ce cas cochez la case "déplacements pour effectuer des
achats de première nécessité" sur l'attestation de déplacement dérogatoire.
Pourquoi ce n'est pas à l'employeur de remplir l'attestation pour ses salariés ?
L’employeur doit renseigner et signer une attestation dédiée, différente de l’attestation de déplacement dérogatoire. Il s’agit d’un document papier renseigné et signé par l’employeur attestant
qu’une personne exerce une profession entrant dans la catégorie des professions autorisées à se déplacer et ne pouvant exercer en télétravail. Cette attestation doit être utilisée lors des
déplacements domicile-travail et doit être présentée aux forces de l’ordre sur demande.
Oui, les sorties indispensables à l’équilibre des enfants, le sport et l’activité physique individuels dans les espaces ouverts, sont autorisés à proximité du domicile, dans le respect des
gestes-barrières et en évitant tout rassemblement. Une seule attestation sur l’honneur suffit pour un adulte avec des enfants. Les activités physiques en groupe ou les pique-niques entre amis
sont par contre interdits.
Quelles sont les règles concernant l'activité physique ?
Les sports collectifs ou de contact sont à proscrire. Si vous disposez d’un jardin, vous pouvez pratiquer un sport, mais uniquement au sein du cercle familial auquel le confinement
s’applique et sauf, évidemment, si l’un des membres de la famille est malade.
Faire du sport en extérieur, c’est donc avant tout faire une marche ou un petit footing mais en respectant 3 règles importantes :
Comment faire du sport chez soi ?
Les applications qui ont déjà conventionné avec les fédérations sportives ainsi qu’avec le Comité National Olympique et Sportif
Français, s’engagent à proposer gratuitement, dans les jours à venir, aux Françaises et aux Françaises leurs programmes conçus par des professionnels du sport, mais également de la santé et de
l’activité physique adaptée. Des séances d’entraînement variées à base d’exercices de renforcement musculaire, proprioception, massages, stretching et mouvements fondamentaux seront notamment
proposées en accès libre sur les différentes plateformes (mobile, tablette et ordinateur).
Uniquement pour vous occuper de personnes vulnérables comme par exemple les personnes handicapées et en vous rappelant que les seniors sont les personnes les plus vulnérables : il faut les
protéger le plus possible de tout contact et porter une attention encore renforcée aux gestes barrières.
Les vols internes à la France sont-ils maintenus ?
Afin de permettre la poursuite de l’activité économique et les déplacements autorisés limitativement, en respectant les précautions des gestes barrières, certains vols sont maintenus.
Pourquoi les trains continuent-ils de circuler ?
Afin de permettre la poursuite de l’activité économique et les déplacements autorisés limitativement, en respectant les précautions des gestes barrières, certaines liaisons ferroviaires diminuent
leur fréquence mais la majorité des liaisons sont maintenues.
Le Président a annoncé la fermeture, à partir du 17 mars à midi et pour 30 jours, des frontières extérieures de l’espace européen, c’est-à-dire de l’Union européenne, de l’Espace Schengen et du
Royaume-Uni.
Puis-je partir en vacances en France ?
Non, partir en vacances, se rendre dans sa résidence secondaire ou une résidence de location ne font pas partie des déplacements autorisés.
Si je suis actuellement confiné dans un lieu qui n'est pas ma résidence principale, ai-je le droit de rentrer chez moi ?
Si vous avez choisi de débuter la période de confinement dans votre résidence secondaire, vous devez y rester. Seule la fin d'un bail de location est un motif impérieux pour rentrer dans votre
résidence principale.
Les vacanciers en station de ski peuvent-ils rentrer chez eux ou doivent-ils rester sur place ?
Oui, ils peuvent rentrer chez eux en invoquant le motif impérieux sur l'attestation dérogatoire de déplacement.
Oui, pour lui permettre de satisfaire ses besoins ou pour un rendez-vous vétérinaire.
Peut-on se rendre à la laverie ?
Oui, les laveries font partie des établissements autorisés à ouvrir. Il convient de cocher sur l’attestation dérogatoire de déplacement la case « achat de première nécessité ».
Y a-t-il une zone délimitée autour de son domicile pour faire ses courses ?
Non, mais la règle est le déplacement bref et à proximité du domicile. Chacun doit faire preuve de responsabilité.
Puis-je aller faire mes courses loin de chez moi ?
La règle est le déplacement bref et à proximité du domicile. Cependant, si vous n'avez pas d'autre possibilité pour vous ravitailler, vous pouvez aller faire des courses loin de votre domicile,
pour des achats de première nécessité.
Puis-je me rendre à la pharmacie située à 1 km de chez moi ?
Oui.
Puis-je donner mon sang, même si le centre se trouve à plusieurs kilomètres de chez moi ?
Oui. Se déplacer pour donner son sang est autorisé. Il convient d'indiquer un déplacement pour motif de santé.
Je peux rester dans un hôtel ou une cité universitaire si je n’ai pas d’autre domicile, mais les restaurants et bars doivent garder leurs portes closes. Il est toutefois possible d'y prendre son petit déjeuner ou tout autre repas, mais uniquement en chambre.
Les transports ne seront ouverts qu’aux personnes étant dans l’obligation de se rendre sur leur lieu de travail. Une attestation pourra leur être demandée.
Combien de personnes sont autorisées dans un même véhicule ?
Le covoiturage est possible pour effectuer les déplacements autorisés. Chaque passager du véhicule doit être muni d’une attestation (ou d’un justificatif de déplacement professionnel) en règle.
Le second tour des élections municipales a été reporté.
Puis-je déménager ?
Les déménagements sont autorisés mais doivent être limités aux besoins stricts comme par exemple une fin de bail. Il est conseillé de reporter votre déménagement si cela est possible.
Si toutefois les déménagements s’avèrent indispensables, vous devez remplir une déclaration sur l’honneur en notant la date du déménagement, l’adresse de départ et celle d’arrivée dans le nouveau
logement. Vous devez avoir attestation sur vous au moment du déménagement.
Pour les locataires qui avaient posé leur congé et qui n’ont pas l’obligation de partir, ils peuvent rester dans le logement après la date initialement fixée et jusqu’à la fin du confinement. Ils
doivent signer une convention d’occupation précaire au bailleur. Cette convention leur donne un titre d’occupation, contractualise un report de la date de sortie et le versement d’une
indemnisation d’occupation (égale au loyer). Cette convention permet de sécuriser juridiquement les locataires et les propriétaires.
La convention peut être signée, de part et d’autre, par voie électronique.
Pour plus d’information, contactez l’Adil de votre département
Attention : le loyer est dû pour tous les locataires, la suspension des loyers, annoncée par le Président de la République le 16 mars ne concerne que les petites entreprises en
difficulté.
Puis-je aller à la banque ?
Les opérations bancaires essentielles (retrait d’argent, opérations pour les personnes placées sous tutelle ou curatelles, démarches des responsables d'entreprises pour contracter des prêts
garantis par l'État, - les retraits de chéquiers ou de CB…) sont autorisées et considérées comme nécessaires afin de pouvoir payer les activités essentielles (consultations médicales, courses
alimentaires).
Qu'est ce qu'un déplacement "pour motif familial impérieux" ?
Il s’agit d’autoriser des déplacements dont la nécessité ne saurait être remise en cause (blessure d’un proche, accompagnement d’une personne vulnérable ou non autonome, décès d’un membre de la
famille proche)
Peut-on aller chercher des proches à la gare ?
Sauf nécessité pour porter assistance à des personnes ne pouvant se déplacer seules (personne à mobilité réduite, enfants…) vous ne devez pas aller accueillir vos proches dans les gares et
aéroports.
A-t-on le droit de se marier ou de se pacser ?
Au regard des mesures limitant les déplacements et le regroupement des personnes afin de lutter contre la crise sanitaire, la célébration des mariages et l'enregistrement des PACS doivent en
principe être reportés.
Il peut toutefois être fait exception à cette règle pour des motifs justifiant qu'il y a urgence à l'établissement du lien matrimonial ou du partenariat (par exemple, mariage in extremis ou
mariage d'un militaire avant son départ sur un théâtre d'opérations). Les officiers de l'état civil doivent préalablement solliciter les instructions du procureur de la République.
A-t-on le droit d'aller à des obsèques ?
L'organisation des cérémonies funéraires demeure possible mais dans la stricte limite du cercle des intimes, donc en nombre très réduit et en observant scrupuleusement les gestes
barrières.
Seuls les membres proches de la famille (20 personnes au maximum) ainsi que les desservants de rites funéraires pourront donc faire l'objet d'une dérogation aux mesures de confinement fondée sur
des "motifs familiaux impérieux".
Les ministres des cultes peuvent-ils effectuer des visites à des personnes malades ou en fin de vie?
Les ministres des cultes ont le droit de se rendre au chevet des personnes malades ou en fin de vie.
Puis-je me rendre dans mon lieu de culte ?
Oui, les lieux de culte ont été autorisés à rester ouverts. Mais je ne peux pas participer à un rassemblement ou une réunion de plus de 20 personnes au sein d’un lieu de culte.
La vente de paracétamol est-elle limitée ?
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a décidé, afin de garantir leur disponibilité, qu’à partir du 18 mars 2020, les pharmaciens pourront délivrer sans ordonnance une seule boite
de paracétamol (500 mg ou 1g) par patient ne présentant aucun symptôme, ou deux boites (500 mg ou 1g) en cas de symptômes (douleurs et/ou fièvre). La vente sur Internet des médicaments à base de
paracétamol, d'ibuprofène et d'aspirine est suspendue.
Combien de commissariats sont fermés par précaution ?
Les commissariats ouverts au public 24h/24 le resteront, seuls les bureaux de police qui offraient un accueil limité en journée sont fermés. Il est néanmoins conseillé d’appeler le 17 afin
de pouvoir disposer d’informations permettant soit de reporter le déplacement soit d’effectuer des démarches en ligne.
Je veux me rendre utile, comment faire ?
Pour que chacun puisse prendre sa part de cette mobilisation générale des solidarités, le Gouvernement lance la Réserve civique-COVID 19 jeveuxaider.gouv.fr. Afin de permettre à tous ceux qui le
peuvent et qui le souhaitent de s’engager et de donner de leur temps, pour que les plus démunis et les plus vulnérables ne soient pas les premières victimes de cette crise.
Quatre missions prioritaires sont répertoriées :
1. Aide alimentaire et d’urgence
2. Garde exceptionnelle d’enfants de soignants ou d’une structure de l’Aide Sociale à l’Enfance ;
3. Lien (téléphonique, visio, mail, etc.) avec les personnes fragiles isolées : personnes âgées, malades ou en situation de handicap ;
4. Solidarité de proximité : courses de produits essentiels pour les voisins (fragiles, isolés, handicapés).
Cet espace est ouvert à tous, vous pouvez également y déposer des missions.
Je n’ai pas de symptômes ou je n'ai pas encore été exposé au COVID-19 à ma connaissance : j’applique en permanence les gestes et comportements qui permettent de freiner l’épidémie.
Je reste chez moi et je limite mes déplacements au strict nécessaire (travail, courses, rendez-vous médicaux). J’applique les gestes barrières : je me lave régulièrement les mains, je tousse et
éternue dans mon coude, j’utilise des mouchoirs à usage unique et les jette immédiatement, je ne salue pas les autres par une poignée de main ou par une embrassade, je respecte une distance de 1
mètre avec toute autre personne.
Si c’est possible, j’assure la garde de mes enfants à mon domicile.
Les établissements scolaires étant temporairement fermés pour freiner la propagation de l’épidémie, je garde mes enfants de moins de 16 ans à domicile, et j’évite de les confier à leurs
grands-parents qui sont plus vulnérables face à l’épidémie. Une procédure simplifiée me permet de bénéficier d’un arrêt de travail indemnisé dans ce cadre.
J’ai été en contact avec un cas confirmé de COVID-19 ou je vis avec un cas confirmé de COVID-19 : Je m’isole et je surveille mon état de santé.
Je reste à mon domicile, je m’isole 2 semaines, je respecte scrupuleusement les gestes barrières, je surveille ma température 2 fois par jour, je surveille l’apparition éventuelle de symptômes
(toux, difficultés respiratoires, fièvre) et j’adopte le télétravail. Si des symptômes surviennent, je peux appeler mon médecin, mais je ne me déplace pas jusqu’à son cabinet, ni au laboratoire
ni aux urgences.
Je reste à domicile, j’évite les contacts, j’appelle un médecin si besoin et ne me rends pas directement au cabinet, au laboratoire ou aux urgences. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation. Si les symptômes s’aggravent avec des difficultés respiratoires et signes d’étouffement, j’appelle le SAMU- Centre 15.
J’organise mon activité pour être en mesure d’accueillir ou de conseiller des patients symptomatiques du COVID-19, notamment avec des outils de télémédecine. La prise en charge ambulatoire des
patients qui présentent des symptômes modérés a vocation à être organisée par les médecins habituels des patients. Cela implique, de la part des professionnels de santé concernés, d’organiser des
circuits spécifiques ou de la téléconsultation pour la prise en charge des patients. Je m’abonne et je suis les recommandations sanitaires via le service DGS-Urgent.
Je suis un élu local
En lien avec les services de l’Etat, je veille à faire respecter les consignes de fermeture de l’ensemble des services non essentiels à la vie publique (cinémas, restaurants, bars…) et à limiter
les rassemblements. Je diffuse régulièrement les gestes barrières et les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé.
Je généralise le recours au télétravail dans mon entreprise et suspens toute réunion physique de personnes qui ne serait pas indispensable à la continuation de l’activité. J’informe tous mes salariés des bonnes pratiques et recommandations pour protéger la population. Si mon entreprise a des difficultés je contacte le 0 800 130 000.
Mon établissement est fermé à compter du 16 mars. Je consulte quotidiennement les informations que m’adressent mes professeurs. Je poursuis mon cursus au moyen des outils et supports numériques mis à ma disposition. Si je suis étudiant en santé et volontaire, je signale ma disponibilité à mon université pour aider à la gestion de crise en appui aux équipes médicales mobilisées face à l’épidémie (exemple : appui aux centres 15 pour la gestion des appels téléphoniques).
En l’état actuel des connaissances, rien n’indique que ma grossesse m’expose particulièrement au coronavirus. J’applique les gestes et comportements qui permettent de freiner l’épidémie. Le Haut Conseil de la santé publique recommande cependant d’appliquer aux femmes enceintes, à partir du troisième trimestre de grossesse, les mesures préventives applicables aux personnes fragiles (par exemple : restriction voire interdiction des visites, contre-indication quant à l’usage des transports collectifs, limitation des contacts avec les enfants de moins de 10 ans).
Je peux poursuivre mon activité professionnelle si je l’exerce à titre individuel. Je veille à éviter les contacts entre les enfants que je garde et les personnes fragiles (personnes âgées
notamment).
Pour les personnes en situation de handicap, des mesures ont été prises pour protéger les personnes, avec la mobilisation de l’ensemble de la solidarité nationale.
Le port du masque chirurgical n’est pas recommandé sans présence de symptômes. Le masque n’est pas la bonne réponse pour le grand public car il ne peut être porté en permanence et surtout n’a pas
d’indication sans contact rapproché et prolongé avec un malade.
Contre le coronavirus, ce sont les gestes barrières et les mesures de distanciation sociale qui sont efficaces.